# Création d’entreprise et fiscalité au Sénégal : maîtriser son optimisation dès le départ
La création d’entreprise au Sénégal nécessite une compréhension approfondie du cadre fiscal et juridique pour optimiser sa structure dès le démarrage. Entre modernisation administrative et incitations gouvernementales, le pays offre aujourd’hui un environnement propice au développement entrepreneurial, à condition d’en maîtriser les subtilités.
## Le cadre juridique sénégalais : fondements essentiels
Le choix de la structure juridique représente la première étape stratégique. La SARL reste la forme la plus prisée, avec un capital minimum de 1 million FCFA. La SA requiert quant à elle 10 millions FCFA, dont 25% doivent être libérés à la création. Le Bureau de Mise à Niveau (BMN) accompagne les entrepreneurs dans cette phase cruciale.
L’enregistrement s’effectue désormais via l’APIX (Agence pour la Promotion des Investissements et des grands travaux), guichet unique qui centralise les démarches. Les délais moyens d’obtention du NINEA (Numéro d’Identification National des Entreprises et Associations) sont passés de 15 à 6 jours depuis 2020.
## Comprendre la fiscalité pour mieux l’optimiser
Le taux d’imposition sur les sociétés s’élève à 30%, auquel s’ajoute la TVA de 18%. Les PME réalisant moins de 100 millions FCFA de chiffre d’affaires peuvent opter pour le régime simplifié d’imposition. La Contribution Globale Unique (CGU) s’applique aux très petites entreprises avec un chiffre d’affaires inférieur à 50 millions FCFA.
## Les dispositifs d’optimisation légaux
Les Zones Économiques Spéciales (ZES) constituent un levier majeur d’optimisation. La ZES de Diass offre notamment un taux d’IS réduit à 15% sur 25 ans. Le statut de startup innovante, encadré par la loi 2020-01, permet des exonérations fiscales pendant les trois premières années d’activité.
Le Programme d’Urgence pour l’Insertion et l’Emploi des Jeunes (PUIEJ) propose des financements avantageux, tandis que la DER/FJ (Délégation à l’Entrepreneuriat Rapide des Femmes et des Jeunes) offre des prêts à taux bonifiés.
## Perspectives comparées : exemples africains et internationaux
Au Kenya, le Startup Bill impose des contraintes plus strictes pour l’obtention du statut startup. Le Maroc privilégie les zones franches avec une exonération totale d’IS pendant 5 ans. La France propose quant à elle le statut JEI (Jeune Entreprise Innovante) avec des exonérations de charges sociales.
Pour une expertise approfondie sur ces questions fiscales et juridiques, des cabinets spécialisés comme celui représenté sur fournisseursdeservices.com/user/2spme/ accompagnent les entrepreneurs dans leur parcours d’optimisation.
## Recommandations pratiques
– Anticiper la structure juridique en fonction des projections financières
– Explorer les dispositifs sectoriels spécifiques
– Constituer un dossier solide pour les demandes d’agréments
– Maintenir une veille réglementaire active
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*Cet article a été rédigé sur la base des dernières réglementations en vigueur au Sénégal et des données officielles disponibles.*